J-A propos du moment ou la Pomme tombe au pied de l’Arbre ...(1)

Tong-kouo-tzeu demande à Tchoang-Tzeu où se trouve le Principe- le sage répond : partout- et comme le visiteur insiste, il donne successivement comme exemple la fourmi, la tuile, le fumier ...*

Dans le Sorcier il est question, de la nécessité de « rester en bon termes avec toutes les choses vivantes de ce monde » - partant de « parler aux plantes que nous allons tuer et nous excuser aussi de les faire souffrir », discours étendus aux animaux « que nous allons tuer à la chasse »

et même aux « vers de terre », car tout ce que nous avons tué inutilement se retournera contre nous nous causant « malheurs et maladies »

Il est toutefois dans ces fragments (pour Tchouang-Tseu) ou discours (de Don Juan) d‘autres raisons, de beaucoup plus profondes..., que celles que croit entendre le naturiste, surtout du genre nordique, toujours prêt à virer écolo entre deux massacres à la tronçonneuse....

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En effet le discours du taoïste se poursuit par une longue péroraison qui se clôt par les concepts on ne peut plus alchimiques de Condensation / Dissipation...

Donc de processus relevant de l’ordre Subtil...

Ordre où réside la cause de leur invisibilité sensorielle, nous voulons dire les quantités microscopiques de matière formant les germes, comme la simplicité des éléments que l’énergie subtile transmute au sens des atomistes... (2)

Mais en faisant l’économie de l’appareillage monstrueux résultant de la cécité inhérente à ce genre de science ...J- atomisme, une secte dure.

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De même le discours de « l’homme de connaissance » qui ne fait qu’expliciter une « leçon » très particulière, où le néophyte, sous l’emprise de « la petite fumée » est mis en mesure de percevoir, par la vue et par l’ouïe, mais sans le truchement d’aucune machine..., des phénomènes dont le scientikus ne soupçonne même pas l’existence...

Ce qui ne gêne nullement notre « sauterelle » pour exiger de « la Bête » des sommes prodigieuses... (3)

Dont l’application, mais d’avantage encore l’exploitation..., s’avère presque toujours, à terme..., extraordinairement nuisible ....(4)

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Mais au fait comment comprendre la nécessité, pour le guerrier d’apaiser la Nature, au motif que « lorsqu‘il regardera au travers des « trous » ce seront ces arbres ces oiseaux et ces... vers de terre... « qui lui transmettront les véritables messages ... »

Disons qu’une première correspondance s’établit sans trop de peine à partir du concept d’ « homme universel », au sens adamique comme au sens Analogique, à condition de décrasser les concepts, qui en l’état ressemblent beaucoup à des moutons trempés dans du goudron... (5)

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En effet si déjà Adam est à Eve dans un tout autre rapport que le mâle à la femelle, la réalisation du rapport macrocosme / microcosme (6) demande non seulement de « réduire son mouvement propre à presque rien » comme diraient les taoïstes, mais de se déprendre petit à petit de l’idée que l’homme, tout spécialement sa variante « apocalyptique-rationnelle », soit le centre du monde...

C’est que passer réellement de la cervelle au cœur, du mental au corps, des vomissures d’une théologie imbécile et idolâtre..., à la perception de « La Louange »..., c’est comprendre comment le Cosmos lui même avec ses plantes, ses bêtes et autres puces de mer..., s’inscrit dans le corps...

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Non seulement au sens « grossier » physiologique, fait de chair et de sang... mais au sens Subtil... -

Vous savez ??? ces jolis dessins Yoguiques où on ne distingue pas à première vue l’ascète, apparaissant comme en Filigrane dans une sorte de cocon tout en « minces fils de Soie » dirait ... le Sorcier ...

Ou d‘« Araignée » comme dirait la sûrate, où le mystérieux symbole est pris immédiatement en mauvaise part ...(7)

Car tous vos actes, notamment ceux générées par une exploitation monstrueuse et imbécile..., s’inscrivent dans ces Lignes, ces Fils, sous forme de « nœuds » ...

Lesquels, faciles à dénouer dans une civilisation traditionnelle

encore en possession des ses « élites » (les sages, les Mages, les saints ...) donc ignorant cette invasion de Fer et de Cuivre qui sont comme le souffle même du Roux Dragon... (8)

forment des Noeuds proprement inextricables chez le contre-initié, le financier, l’ingénieur, l’intellectuel..., le savant...- daubant sur LA RECHERCHE comme le Fou, le possédé..., fuyant son Ombre...

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Enfin « le jeune », dont tous « les capillaires » sont de proche en proche réduits, et ce dès l’age le plus tendre, réduits à l’état de « suchi » ...*

De sorte que rien, en l’état..., ne peut retarder les Fléaux qui dévasteront le monde dit « civilisé » au « dernier Jour » , tellement plus proche que tout ce vous pouvez imaginer ...

Puisque si « les Lumières » annonçaient son Aurore, la Révolution française, mieux Américaine..., marquait déjà son Midi...(9)

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