Apocalypses ou le 8 ème roi

Accueil > René Guénon et la Nef des Fous ... > De Guénon à Reghini ou, quand après avoir décrit la clef...

De Guénon à Reghini ou, quand après avoir décrit la clef...

samedi 24 août 2019

on se trouve incapable de définir la serrure...

Passant un peu vite sur tout ce qui sépare le nombre dans la Kabbale (L’Art des lettres en Islam) et le nombre dans le pythagorisme, René Guénon ― après avoir souligné la différence fondamentale entre l’unité arithmétique et l’unité de mesure ― semble incapable d’en souligner l’absence chez Reghini...

A qui il s’empresse de donner satisfecit pour ses
"Nombres sacrés dans la tradition pythagoricienne maçonnique" (sic !!)...

En effet et à ne s’en tenir que là, il devrait aller de soi que, dans le classement musical des longueurs mesurées sur une corde vibrante, à toute fraction n/m devrait correspondre son inverse m/n, principe au demeurant ignoré des "anciens"..

Bref, [m/n 1u n/m], à inscrire dans un demi-cercle, via l’équivalent arithmétique...

Mais il y mieux... Lorsque un Réghini décrivant le cycle des Quintes, ou plutôt les fractions correspondantes fait commencer le cycle sur un Do, dans le droit fil de la corruption profane, s’étendant jusqu’à la représentation des intervalles (le Do séparant les Clefs de Sol et de Fa...).

Ce qui donne Do, Ré, La, Mi, Si, Fa dièse...

En place, (pour les béotiens), de [Fa, Do, Ré, La, Mi, Si], car il devrait aller de soi que c’est le Ré et non le Do qui représente le centre de symétrie du système...Comme n’aurait pas manquer de lui faire remarquer son épouse pianiste, si seulement Guénon avait eu l’idée de la consulter...

Mais examinons de plus près (chapitre XVI de notre Nombres et Musique (1), l’usage que fait Réghini du fameux Tétracorde de Philolaus, à suivre ce maître, générant tout uniment, et surtout rien d’autre que le Mode (au sens d’Octave Modale) de DO, dont l’asymétrie l’enchante...

Alors que la moindre attention à la procédure suivie permet d’obtenir les Cinq Modes d’usage universel, toujours au sens d’Octaves Modales de DO, SOL, Ré, LA,MI...
cf planches N - Chien Jaune―Sanglier Bleu―(celles de FA et SI péchant par la quarte augmentée ou quinte diminuée selon le sens de parcours...).

Notons tout de suite que les Clefs retenues par la théorie profane sont toutes majeures, ou montantes, en plus précis Ultra majeur pour FA, grand majeur pour DO, petit majeur pour SOL..

Octave modale qui, soit dit en passant se trouve le cadre structurel de toutes les innombrables chansons, pièces, commençant en Do (1) ― mais se trouvant obligé, vu la 7+, de bémoliser le "si naturel" pour obtenir une 7— (Cadet Roussel, Le temps des cerises) Alors que partant du Sol, la 7ème mineure se trouvait en (fa) tout simplement...

Autre aspect passé complètement inaperçu de ces maîtres..., mais qui enchantera notre Sanglier Bleu (2), le Pied Charlemagne, qui aurait du présider à toute mesure réellement fondée sur les principes... Autrement dit les puissances de 12, donc le Carré généré les 5 notes du pentatonisme, comme le Cube les 7 du diatonisme...

Toutes choses à vrai dire pressenties, sinon parfaitement connues de certains maîtres, un peu plus S.I que les polichinelles de service...

Auxquels nous proposons dans le Tome III de notre Nombres et Musique,
une application particulièrement apte à illustrer la théorie des Cycles...

Nous voulons parler de la structure d’un cycle de transposition centré sur l’Unité de mesure, comme celui des Quartes, donc des puissances de 4/3, dans la figure ci-joint... Figuré par des grecques, d’enroulements proportionnel à ces élévations...

Dont le Total équivaut au Jugement ou Psycho-stasie...

Sous forme de Différence entre deux nombres mêmement élevés
(forme correcte de la conjecture de Fermat...).


(1) Nombres et Musique (des 7 notes aux 7 sceaux...). éditions Oko-Pçà, 2008....

(1)― ou en (la) pour Dagobert, le bon départ est en (mi), fondamentale Sol...

(2)― Dominique Devie, le très remarquable "Tempérament musical", 1990, SM Languedoc, Ouvrage éreinté par tout les g.s.o aux petits pieds, et pour les branchés méta-histoire, ch 26, "Révolution française, système métrique et tempérament égal", un parfum d’enfer...

Du moins pour les rats qui ont des moustaches... A ne pas confondre avec les guénoniens de stricte Observance, tout enivrés du "souffle des ossements"...